Quatorze

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Battement de Coeur SHAUMBRA- CECI - Par Jean Tinder, Manager de Contenu Shaumbra Magazine, Juin 2024

 

 

 

Battement de Coeur SHAUMBRA

 

CECI

 

Toutes les photos sont de Jean Tinder

 

 

Par Jean Tinder, Manager de Contenu

Shaumbra Magazine, Juin 2024

www.crimsoncircle.com

 

 

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Nous le savons, mais un rappel ne fait jamais de mal : c'est ici et maintenant que ça se passe.

 

Récemment, j'ai disparu pendant plusieurs jours. Cela n'a pas été facile, car de très gros projets sont en cours au Crimson Circle (dont vous entendrez parler dans quelques semaines), et le moment ne semblait pas propice pour abandonner l'équipe. Mais ces vacances étaient planifiées depuis plusieurs mois et plus j'étais occupée, plus je sentais qu'elles étaient importantes pour ma propre cohérence intérieure. Ainsi, hormis les déplacements nécessaires, j’ai passé 6 jours complets en immersion dans la nature et complètement déconnectée du reste du monde. C'était le paradis ! Mais au début, il semblait que la conscience de masse ne voulait pas me laisser partir.

 

En essayant de quitter la ville, il y a eu une sorte d'accident sur l'autoroute qui a bloqué la circulation sur plusieurs kilomètres. Rien ne bougeait, mais nous avons réussi à trouver une route secondaire à travers les montagnes et n'avons été retardés que d'une heure environ. Un peu plus tard, au détour d'un virage, nous avons aperçu une épaisse fumée noire s'échapper de la chaussée juste devant nous.

 

 

La circulation contournait une camionnette et une caravane complètement embrasées ! Les occupants se tenaient à l'écart, regardant leurs vacances partir en fumée. Alors que nous roulions avec précaution devant le brasier, j'ai été surprise par la chaleur torride à 30 pieds de distance, intense même à travers les fenêtres fermées. Une demi-heure plus tard, il y a eu un nouveau ralentissement, le troisième accident de la journée ! Il semblerait que personne n'ait été gravement blessé, mais la voie était bloquée par un véhicule qui s'était écrasé contre la glissière de sécurité. J'ai alors vu la voiture qui nous précédait s'arrêter sur le côté et un jeune homme en sortir et commencer à courir vers l'épave. Un jeune homme qui se tenait près de la voiture accidentée s'est retourné pour le rejoindre, ce qui a donné lieu à une scène poignante lorsqu'ils se sont précipités pour s'embrasser fougueusement, manifestement soulagés que tout le monde aille bien.

 

Reconnaissant qu'aucun de ces incidents ne nous concernait directement, nous avons continué, réfléchissant au sentiment étrange de rencontrer autant d'accidents. Finalement, les distractions se sont estompées et le reste du voyage s'est déroulé sans heurts et avec grâce. Apparemment, la conscience de masse nous avait finalement laissés partir.

 

J'ai toujours aimé camper, profiter des paysages et des sons de la nature et être complètement déconnectée. J'espère toujours trouver un endroit avec beaucoup d'espace entre moi et les autres campeurs, et loin des générateurs bruyants et des camping-cars.

 

Quand il fait beau, tout le monde veut sortir, mais un nombre surprenant de personnes aiment emporter avec eux les commodités modernes (ce que je ne comprends tout simplement pas, mais peu importe). Quoi qu'il en soit, il n'y a pas si longtemps, j'ai entendu parler du « camping dispersé », qui permet aux gens (aux États-Unis) de camper dans des zones non aménagées de terrains publics selon le principe du « premier arrivé, premier servi ». Si vous trouvez une place disponible, vous pouvez y rester jusqu'à deux semaines gratuitement, à condition de respecter les directives « Pas de traces de votre passage ». Le camping dispersé est « primitif », ce qui signifie qu’il n’y a pas d’installations telles que des toilettes ou de l’eau, et qu'il faut donc être bien préparé.

 

Avant le départ, nous avions repéré quelques zones de camping dispersées près du parc national de Zion et, après de nombreuses heures de route, nous avons commencé à explorer les différentes possibilités. Certains sites étaient déjà occupés, d'autres n'offraient pas la vue souhaitée. Grâce à mon fidèle SUV à quatre roues motrices, nous avons rampé sur des rochers et dans des fossés, à la recherche de l'endroit idéal, jusqu'à ce que, soudain, il soit là !

 

 

 

Des panoramas grandioses à perte de vue. Aucune vue ni aucun bruit d’humanité à des kilomètres à la ronde. À quelques pas du bord de la mesa, des falaises tombant à des dizaines ou des centaines de pieds de haut, selon l'endroit où vous regardiez. Ciel grand ouvert dans toutes les directions. C'était parfait. 

 

Les jours suivants ont été consacrés à la randonnée et à l’exploration de l’incroyable majesté du paysage. Des vallées avec des « jardins suspendus » de fougères et de plantes à fleurs accrochés aux falaises par où l'eau s'infiltrait. Des canyons à fentes aux parois imposantes et sculptées présentant les œuvres d'art réalisées par Gaïa au fil des éternités.

 

De hautes parois rocheuses du désert marquées d'anciens graffitis des peuples autochtones, il y a des milliers d'années. Des édifices naturels si gigantesques qu’ils étaient désorientés et évoquaient le sentiment d’une conception surnaturelle. Des sentiers le long de ruisseaux et de cascades, à travers des forêts verdoyantes et des déserts de sable. En d’autres termes, la seule chose à faire était de contempler/ de rester bouche bée devant l’incroyable beauté régénératrice de la nature partout où nous nous tournions. 

 

Le soir, nous retournions au camping le plus grandiose qui soit, nous préparions nos repas sur un petit réchaud de camping, attisant le feu pendant des heures et nous endormant sous la lune brillante et les étoiles sans fin.

 

Le matin, nous nous réveillions entourés de joyeux chants d'oiseaux et, le café à la main, nous balancions nos pieds au bord de la mesa en regardant les montagnes s'illuminer dans la lumière du matin. Mon esprit/ mental s'est détendu et mon être s'est élargi dans un sentiment constant d'émerveillement.

 


 

 


C'était absolument merveilleux, et il ne se passait pas une heure sans que je me dise: « Je veux me souvenir de ça ! Je veux l’emporter avec moi et être capable de retrouver ce sentiment lorsque je suis confrontée à un délai ou plongée dans des projets techniques. Je ne veux pas perdre ça ! »  Puis je me rappelais d'oublier l'avenir et de me contenter d'être ici, maintenant, de respirer et d'expérimenter l'émerveillement, car je ne pourrai jamais emporter avec moi ce que je ne reçois pas pleinement dans l'instant présent.

 

Finalement, je suis revenue bien sûr, quelque peu à contrecœur, reprenant le cours normal de mon travail et de ma vie. Mais il y a déjà eu de nombreuses occasions où j'ai pu m'arrêter, respirer, me souvenir et revisiter ces moments d'émerveillement. Et vous savez quoi ? C'est ici et maintenant ! Les sensations, les sons, l’air, la grandeur, le ressourcement– ​​je les ai apportés avec moi. Comment est-ce possible? Comment puis-je encore le ressentir alors que je suis à des centaines de kilomètres et à plusieurs jours de distance?

 

Quand j'ai de la chance – ou, disons, plus de permission que d'habitude, c'est dans des moments comme celui-ci que les choses qu'Adamus nous a dites parviennent à converger dans la vie réelle. Par exemple, il a beaucoup parlé de recevoir notre énergie et de la laisser nous servir. Dernièrement, il a également mentionné le fait que tout se passe ici, dans l'instant présent, et non dans le « passé » ou le « futur » – une théorie intéressante jusqu'à ce que vous en fassiez réellement l'expérience.

 

La nature de la vie humaine est axée sur la concentration, et il est certainement plus facile de concentrer son attention sur son environnement immédiat que sur un souvenir mental d'un autre lieu et d'un autre moment.

 

 Mais si tout est dans le Présent/le Maintenant, si toute mon énergie est là et- ce qui est très important - si j'ai tout reçu, rien ne m'empêche d'être où je veux, quand je veux ! En un seul souffle, je suis à nouveau au bord d'une falaise, bouche bée. L'instant d'après, le vent souffle dans mes cheveux alors que je roule sur un vélo électrique le long d'une magnifique rivière de canyon. Ensuite, je regarde le feu de camp, mon esprit/mental en pause, entourée d'un néant débordant de vie. 

 

Ahh… C'est là que je veux être.

 

Et, en ce jour, dans ce Maintenant, j'ai aussi du travail à faire et des délais à respecter, un article à écrire et des tâches à accomplir, ce qui signifie que CECI  est aussi l'endroit où je veux être.

 

En d’autres termes, CECI – ici et maintenant, où que ce soit et quand ce soit– est tout moi, tout en moi, tout autour de moi, toute mon énergie. Parce tout est moi, je peux invoquer, me tourner et me délecter de chaque moment que je désire. Je peux également relâcher tout ce à quoi je ne souhaite pas prêter attention.

 

Oui, je suis toujours sur Terre, dans un corps et dans une conscience de masse, donc, il y a certaines choses qui semblent moins flexibles que d'autres. Mais il n'en reste pas moins que c'est à moi de décider si je dois recevoir cette expérience ou la combattre, si je dois la vivre pleinement ou la repousser. Peut-être que la résistance est un peu comme un aimant dans mon énergie, qui ramène quelque chose encore et encore jusqu'à ce qu'on lui permette de s'installer là où elle doit être, dans le royaume de son créateur.

 

L'avantage de recevoir, c'est que tout devient mien. Repousser les choses indésirables ne les éloigne pas de mon expérience ; cela ne fait qu'engendrer des conflits intérieurs. Et s'accrocher ne les garde pas avec moi, pas plus que je ne peux retenir le vent. Mais recevoir chaque instant – le respirer en moi et ressentir chaque nuance – remplit d’une manière ou d’une autre cet espace, cet instant, ce Maintenant, et me permet de revisiter et de réviser n’importe quel instant selon mon désir. 

 

Je n'ai pas besoin de parcourir 500 miles pour obtenir ma dose quotidienne d'émerveillement et de rajeunissement. C'est ici et maintenant. C'est Ceci.

 

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Auteur

 

JEAN TINDER

 

En tant que gestionnaire de contenu du Crimson Circle, Jean réalise le rêve de sa vie de faire briller sa lumière dans le monde. En voyage spirituel depuis son enfance, elle a découvert  le Crimson Circle en 2002, a rejoint l'équipe en 2008 et n'a jamais regardé en arrière. Son premier livre s'intitule « Histoires de ma dernière vie » .

 

 

 

 

Interprétation de Feolla

feolla.ca@gmail.com    www.quatorzenouvelleenergie.com

 

 

 

 

 

 

 

 



05/06/2024
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