Quatorze

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Battements de Coeur Shaumbra - JEUX DE POUVOIR DANS DES LIEUX INATTENDUS - Par Jean Tinder, Shaumbra Magazine Septembre 2016

Battements de Coeur Shaumbra

 

JEUX DE POUVOIR

DANS DES LIEUX INATTENDUS

 

Jean Tinder Photo.png

Par Jean Tinder,

Rédacteur du Shaumbra Magazine, Enseignante du Crimson Circle

www.crimsoncircle.com

 

 

 

Le Pouvoir: Possession du contrôle ou du commandement sur les autres; autorité.

 

Le Jeu de pouvoir: une situation dans laquelle deux personnes ou plusieurs ou des groupes concurrencent pour le contrôle dans un domaine particulier.

 

 

"LE POUVOIR EST UNE ILLUSION."


Cette déclaration a attiré mon intérêt quand Tobias l’a énoncée la première fois (dans l'illusion du pouvoir) et à chaque fois qu’Adamus développe, je suis de plus en plus fascinée, comme si le secret de la liberté se situait quelque part entre ces mots. Mais où? Quelle différence cela fait-il dans la «vraie vie» de savoir que le pouvoir est une illusion? A quoi bon voir un soupçon de liberté si elle n’est pas manifeste?


Nous imaginons que la chute « d’un pouvoir quel qu’il soit», anticipera un jour glorieux lorsque les forces invisibles n’imposeront plus leur folie sur le monde. Que signifie, finalement, la liberté ? Nous observons les politiciens avides de pouvoir et gloussons de dégoût pendant qu'ils manœuvrent et tournent leurs positions en les changeant constamment.

 

Est-ce que l'un d'entre eux nous enlève notre liberté? Nous embête sur les innombrables jeux de pouvoir «là-dehors» jusqu'à ce que quelque chose se produise apportant tout cela beaucoup plus près de la maison.

 

«Le pouvoir est une illusion, » nous l’entendons, et nous plaisons à imaginer tous les vieux jeux de pouvoir s’évanouir dans la poubelle de l'histoire.

 

«La conscience attire l'énergie, » nous l’entendons, et essayons d'obtenir que notre conscience soit disposée juste comme il faut, ainsi l'énergie entrante est favorable, magique, abondante et facile.

 

«L'énergie sert le maître, »  nous l’entendons, et procédons pour mesurer notre maîtrise et à quel point l'énergie semble nous servir. Et juste comme ça, on passe de la vérité à l’illusion, de la confiance au retour du pouvoir. Laissez-moi essayer de vous expliquer.


Dans Keahak, dans une canalisation récente, Adamus a parlé de se rendre compte d'où et de quelle façon nous obtenons l'énergie. Cela n'a rien de nouveau; c'est l'épine dorsale de l'École Sur Les Energies Sexuelles, et en effet le fondement même de notre souveraineté personnelle.

 

Mais dans ce cas, il avait un peu de devoirs pour aider à la prise de conscience. Le devoir d'Adamus pour les Keahakers était de rester sans nourriture, d'autres personnes et Internet, chacun pendant 24 heures. Une mission assez simple, mais qui a généré des expériences intéressantes.


Pour moi, il n'y avait aucun problème à ne pas avoir Internet; c’étaient de mini-vacances bienvenues. Et rester sans la compagnie d'autres personnes est un luxe rare. Cependant, rester sans nourriture - oh, oui, c’est ce qui a agité le pot!


La nourriture, les questions du corps, les habitudes alimentaires et les choix, la perplexité biologique générale - pour moi, sont devenues (on l'espère) la dernière frontière dans toute cette aventure d’incarnation, et je sais que je ne suis pas la seule. Beaucoup de Shaumbra ont partagé avec moi leur propre confusion sur la façon d'aider notre biologie à prospérer assez longtemps pour accomplir ce que nous sommes venus faire ici.

 

Nous avons mis au point d'innombrables façons pour «prendre soin de nous-mêmes," jamais tout à fait sûrs si nous devions ou ne devions pas prendre ce supplément, cette vitamine ou cette drogue; si nous devions exercer le fitness pour la forme physique ou pour le plaisir; manger une bonne alimentation équilibrée (quelle qu'elle soit) ou vivre sur le chocolat et le vin; voir un médecin au sujet de cette douleur ou tout simplement respirer dedans - vous avez l'idée!

 

Nous sommes non seulement constamment bombardés par des suggestions, des règles, des résultats de recherche et des proclamations au sujet de ce qui est bon ou pas bon pour nous, nous sommes également en train de vivre la transformation la plus intense jamais tentée dans un corps, ce qui (dans mon expérience) signifie qu’apparemment rien ne fonctionne comme cela le fait pour les gens «normaux». Mon mental aime bricoler avec ce casse-tête, et tout est venu se précipiter dedans avec le devoir d'Adamus.

 

Dans les premières heures, de rester sans nourriture et de jouer avec d'autres moyens pour apporter de l'énergie, m’a fait me sentir libérée; affamée, oui, mais aussi soulagée. Je me détachais des besoins physiques de l'être humain et j’aimais la perspective de l'absence de devoir manger pour une raison quelconque, mais le plaisir.

 

Serait-ce vraiment aussi facile ? Ma souveraineté pourrait-elle être réalisée simplement en laissant aller la nourriture et en générant ma propre énergie à volonté? L’aurais-je enfin obtenue?

 

J'avais fait des jeûnes et assainit auparavant, poussant à travers de nombreux jours de privation vers ce sens insaisissable de bien-être; vingt-quatre heures ne serait pas un problème. Mais quelque chose à ce sujet était différent. Peut-être était-ce ... la prise de conscience. Comme les heures passaient, j’ai commencé à ressentir l'indignation de l'humain pour une telle négligence, j’ai pris conscience de quelque chose d'autre: tout ce temps j'avais été enfermée dans une lutte de pouvoir avec mon corps!

 

Les règles étaient infinies - ne mangez pas cela, mangez ceci, mais attendez jusqu'à ce que vous ayez vraiment faim et mâchez bien; buvez beaucoup d'eau, mais pas trop de vin; pas trop de glucides, pas de sucre, beaucoup de légumes et beaucoup de protéines, que vous soyez dans la disposition de la viande ou non; assurez-vous que tout est bio, vous ne voulez pas mettre ce fardeau supplémentaire sur votre pauvre corps; faites un peu d'exercice, mais seulement si cela vous rend heureux; léger sur la laiterie; le gluten est probablement mauvais - et ainsi de suite. Naturellement, je n'ai pas appelé ces règles; oh non, je prenais juste soin de mon corps par des choix judicieux et conscients! Mais en réalité, ils se sont avérés n’être rien de plus que des mécanismes de contrôle; des jeux de pouvoir entre moi, moi et moi (Bon sang, qui va gagner celui-là?)

 

Moi? Jouer à des jeux de pouvoir? Oh l'ironie. J’ai donc décidé de jeter toutes les règles par la fenêtre et de manger ce que je voulais, mais seulement pour le plaisir. Il y a eu quelques jours de pur bonheur. Les biscuits et le fromage n'ont jamais eu de goût aussi divin; la préparation du  dîner de famille était un acte de vénération. Et puis, je me faufilais en retournant directement dans tous les vieux jeux de pouvoir. Maintenant, juste avoir faim n’était plus une raison suffisante pour manger; Je devais savourer et apprécier correctement, ou bien je ne devais pas manger du tout! Plutôt que de profiter de la vraie liberté, une partie de moi avait simplement installé une nouvelle règle.

 

L'avantage était, qu’en découvrant ces jeux de pouvoir intérieurs, je découvrais aussi les joueurs du jeu: les aspects qui ont vraiment aimé être dans le contrôle et qui avaient peu de considération pour toute autre chose. Le pouvoir, les règles, l’autorité – c’est ce qu'ils comprenaient.

 

Des choses comme la confiance, le flux et le plaisir étaient dangereux. La liberté? Bien sûr, je pourrais «gagner» ma liberté, mais seulement en suivant leurs règles. «Sois gentille, sois patiente, donne autant que tu peux, fais un bon travail, ne sois pas stupide - et un de ces jours, tu seras vraiment libre. » Sérieusement? (Je pense que c’est ce qu’on appelle un moment de "visage-paume" ...) Oh, et j'ai aussi découvert que si vous êtes ce genre de Shaumbra doux, facile à vivre qui veut voir comment sentir la colère bouillir, il suffit de tirer le rideau sur les aspects qui sont heureux de tout garder sous contrôle. Ils n'aiment pas être exposés!

 
Inutile de dire que tout était plutôt éclairant. J’ai réalisé que lorsque je me mets en colère contre les jeux de pouvoir dans le monde là-dehors, c’est parce qu’en fait, j’en ai marre de ceux que je joue toujours ici. Si je blâme un manque de liberté sur une certaine influence extérieure, c’est parce que j'évite vraiment juste les contraintes intérieures non encore jetées.


Ce n’est pas que les règles intérieures ont eu tort. Elles ont effectivement été très utiles, aidant à maintenir un semblant d'ordre sur cette course folle. Mais à un moment donné, nous devons aller au-delà. Imaginez un astronaute, ayant toujours vécu et fonctionné sur la Terre, tellement habitué au pouvoir de la gravité qu'il a aveuglément pris pour acquis. Quand il réalise enfin le rêve de la vie dans l'espace, toutes les règles qui ont l’habitude d’être si utiles doivent être jetées. Vivre à l'extérieur «du jeu de pouvoir» de la gravité change tout.

 

Il en va de même à l'intérieur, où le changement est un peu plus délicat et beaucoup plus puissant. Il peut être utile de jeter un œil à toutes les règles dans lesquelles nous vivons, la manière dont nous essayons de garder le contrôle de nous-mêmes, car ce ne sont vraiment rien de plus que des jeux de pouvoir. Combien de petits dictateurs vivent cachés à l'intérieur, après avoir régné pendant si longtemps que nous ne les remarquons même pas? Ils nous ont amenés ici, mais maintenant la liberté est leur plus grande menace. Ils ne peuvent pas imaginer lâcher cette règle ou cette règle, et donc nous ne le pouvons pas non plus ... jusqu'à ce qu’Adamus arrive et tire le rideau, nous offrant un aperçu du petit magicien qui dirige l’empire.

 

Que ne voulez-vous pas ou n’allez pas faire, juste parce que? Que devez-vous toujours faire, juste parce que? Comment devez-vous agir pour être vous-mêmes? Et qui a vraiment appelé ceci?


Je voudrais pouvoir dire que tout est réglé, que le dictateur intérieur a été destitué, que les singes ont disparu et qu’Oz a été libéré. La vérité est un peu plus désordonnée; c’est une découverte permanente. Parfois, je pense que ce serait bien de contourner le désordre, d’opter pour la liberté instantanée, de tirer quelques feux d'artifice dehors, de célébrer et faire. Mais alors je manquerais les expériences, les histoires, les épiphanies et exaspérations. Alors, je permets le processus, le devenir de ce qui est déjà vrai, l'aube d'un soleil qui brille déjà, le jeu d'un jeu que j'ai déjà gagné. Mais la boue est exaltante et les rediffusions (NDI : ou rejouer les jeux) instantanées sont une émeute!

 

 

Interprétation de Feolla    feolla.ca@gmail.com  http://quatorze.blog4ever.com

 



10/09/2016
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