Quatorze

Battements de cœur Shaumbra

LAISSONS ALLER

Par  Jean Tinder, Rédacteur du Shaumbra Magazine, Enseignante du Crimson Circle

www.crimsoncircle.com

Dès l’instant où cette vie a commencé,  elle était sujette à se relier et à s’attacher à d'autres personnes, à des choses, à des croyances et à des situations. En fait, à partir du moment où nous avons commencé à nous incarner sur Terre, cela a été de même - la connexion, la fixation, la détention, la protection.

Ce fut un long voyage que de se découvrir à travers l’«autre». Pendant des éons, nous avons défini "qui je suis" par "ce que je dois», qui peut aller de quelque chose, des objets, des animaux et des gens, à l'acceptation tribale, des idées lumineuses, des croyances correctes, et d'autres choses intangibles. Cela a été un moyen efficace pour nous plonger dans l'expérience de la Terre mais maintenant que nous sommes prêts à passer, il est temps pour un processus inverse de déconnexion et de lâcher prise.

Ça sonne bien, pas toujours tellement facile à faire. Comment abandonner une vie, les amours, les haines, les enchevêtrements, les peurs, les croyances, les espoirs et les attentes? À un certain moment, cela devient un accomplissement de la plaisanterie de Kuthumi - "Sur le chemin de l'ascension j'ai tout perdu" - mais comment y parvenir est le défi.

Le mois dernier, j'ai partagé au sujet de jeter toutes les règles que j'avais suivies, particulièrement sur ce que je devais faire et ne pas manger, quand et combien, même pourquoi et où. C’était (et c’est toujours) très libérateur, mais aussi déroutant et difficile pour les parties de moi dont la seule raison d'existence était de garder ces règles en place. Avec le Maître dans la maison, les domestiques, à la longue, ne s’en tirent plus avec toute leur micro gestion, et tous ne sont pas heureux.

Bien sûr, ce voyage comprend également de lâcher de vieilles croyances et des idéologies religieuses. Des choses comme la culpabilité et le péché originel, de garder certains jours saints pour apaiser un dieu vengeur et peu sûr et lui demander pardon semble maintenant ridicule. Pourtant, elles nous ont servi à un moment donné et les vieilles croyances collantes peuvent avoir une ténacité surprenante. Puis il y a eu «sauver le monde», une des choses les plus difficiles à libérer, car nous l’aimons vraiment beaucoup.

Il peut être difficile de voir le manque de conscience de l'humanité envers Gaia, mais il est temps d’aller au-delà de cela aussi, car d'autres se réveillent et intensifient pour s'occuper de la Terre. Connecté à celui de «sauver les gens ». Je me surprends encore à essayer d'aider les gens à s'entendre les uns avec les autres, à se débloquer et à ne pas faire des choix stupides - qu'ils soient intéressés par mon aide ou pas ! Oh là là !…  Oups…

Puis il y a l’Essentiel, des choses personnelles à lâcher, et cela peut devenir compliqué! Il est facile de citer Tobias disant que cela n'a pas d'importance ce que vous mangez; c’est autre chose que d’appliquer cela avec une confiance absolue à chaque repas. C’est super quand Adamus dit que le mal est un mensonge; c'est un défi de laisser aller la trahison et l’offense personnelle.

Nous savons que la mort est une illusion, mais cela ne diminue pas le choc quand quelqu'un n’est soudainement plus ici. C’est une excellente idée de libérer les attentes, mais tout à fait une autre lorsque le comportement de quelqu'un les brise. Et pourtant, cela pourrait-il être autrement? Le chemin spirituel est jonché de platitudes désincarnées et des clichés éthérés, mais à un certain point, il faut être réaliste. Alors, notre substance intérieure monte et demande: «Prêt à laisser aller encore?"

Récemment, j'ai été plongée dans le DreamWalker Birthmaterial (Matériel de naissance de Marcher dans le Rêve) ainsi que la vie du Maître, Partie 3: Le mode de réalisation. Ils sont à la fois étonnants (NDI : les ateliers), tout en s’ajustant de façon inattendue. DreamWalker naissance était un peu familier jusqu'à récemment, mais la plongée profonde en lui m'a fait réaliser à quel point il est pertinent pour notre renaissance dans la maîtrise. Naturellement, Adamus a contribué à cette prise de conscience en la disant vraiment, mais aussi avec ses voyages et expériences profondes. Et alors, c’est devenu intéressant.

J’ai commencé à ressentir (pour moi) une nouvelle énergie, une qui s'est sentie douce, douce et nourrissante (en nette différence de mon habituel état d'esprit "à toute vapeur"). Après quelques jours de cette douceur, il est finalement apparu que je sentais l'énergie de Eesa, l’Ordre angélique qui soutient l'accouchement! Eesa est profondément tissé par DreamWalker naissance, et est accessible à tous dans le processus de naissance - ou de renaissance - apportant une grande compassion et soutien.

Les parallèles entre la naissance et la renaissance sont remarquables. Les deux sont un processus tout à fait naturel, ne pouvant pas être précipités ou forcés, et les deux nécessitent un laisser aller pour s’accomplir. Et pour les deux, le meilleur moyen de passer à travers le processus consiste à simplement se détendre et à laisser la nature suivre son cours. D'une certaine façon, Adamus est notre entraîneur d'accouchement. Il a été à travers cela, il connaît le processus, maintenant nous avons juste besoin de respirer et de faire confiance au processus. En fait, le mode de réalisation est déjà fait, tout comme l'enfant est déjà complet dans le ventre de sa mère; maintenant nous ne faisons juste que permettre à notre nouveau Soi de se manifester dans cette réalité. Tout ce que nous avons à faire est de laisser aller.

Quand les choses se corsent et que le «travail» devient intense, c’est le moment de laisser aller la distraction, les bagages et les pièces jointes. Vous n’avez plus besoin d’eux. C’est le moment de vous nourrir en douceur et de vous «enfanter» vous-même, indépendamment du sexe, car vous êtes l’origine et vous donnez naissance. Si vous avez besoin d'aide, appelez la belle énergie d’Eesa. Elle vous aidera avec joie. Et laissez aller, laissez aller, laissez aller.

Avez-vous des espoirs et des attentes de ce qui devrait se produire? De comment les gens devraient se comporter? Des souvenirs des échecs passés? De la crainte pour l'avenir? Des choses que vous ne pouvez pas faire? Le monde vous tape sur les nerfs? Les gens sont tout simplement plats, ennuyeux? Êtes-vous vous-même ennuyeux? (Croyez-moi, je peux répondre oui à la plupart de ceux-ci.) La seule chose à faire est de tout laisser aller. S’accrocher ne fera seulement que vous retenir.

Peut-être que le mois prochain j’écrirai plus sur la vie du Maître: le mode de réalisation, mais voici quelque chose que j'ai pris de lui. En mode de réalisation, vous finirez par vous retrouver dans le rien. Tout sera parti – les espoirs, les rêves, les peurs, les désirs, les identités, les histoires, les émotions et les regrets - tout. De ce néant, votre nouveau Soi émergera, mais vous devez d'abord être là. C’est très semblable à la mort, même dans sa certitude, mais il n'y a rien à craindre sauf si vous essayez d'apporter quelque chose avec vous. En attendant, profitez bien la vie; savourez chaque instant, même les mauvais; et laissez aller, laissez aller, laissez aller.

Comme le dit le vieil adage, si votre main se tient sur ce que vous avez, vous ne pouvez pas recevoir quelque chose de nouveau. Dans la naissance, vous n'apportez rien; dans la renaissance vous ne prenez rien. S'il y a douleur, il suffit de se demander: «Sur quoi je me tiens encore? Suis-je prêt à le laisser aller? "Ensuite, prendre une grande respiration et marcher.

Lorsque vous vous y attendez le moins, tout changera.

Interprétation de Feolla   http://quatorze.blog4ever.com   feolla.ca@gmail.com