Quatorze

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L’ALCHIMIE DE DEVENIR - De l'Amour De Soi À La Présence Souveraine - Par Nina JF Gauss, Shaumbra Magazine, Mai 2025

 

 

L’alchimie de Devenir

 

 

De l'Amour De Soi À La Présence Souveraine

 

 

Par Nina JF Gauss

Shaumbra Magazine, Mai 2025

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Lorsque mon article « Aime Ton Soi, Ont-ils Dit ! » a été publié pour la première fois dans le magazine Shaumbra ( mars 2025 ), il est né d'un moment de prise de conscience , de réalisation et d'intégration intérieures vécues. C'était à une époque où je vivais avec une profonde conscience intérieure, quelque peu ancrée dans mon être, mais qui nécessitait néanmoins une exploration plus approfondie.

 

Peu après avoir soumis l'article, je suis tombée malade. Pendant près d'un mois, je me suis retrouvée traversée par un étrange cycle indéfinissable de symptômes physiques, chaque jour différent. Un jour, j'avais l'impression d'une purge énergétique, le lendemain, d'un mal de gorge.

 

Au moment où cela s’est dissipé, j'ai été prise de fièvre et de frissons. Les symptômes allaient et venaient sans prévenir, comme si quelqu'un mélangeait un jeu d'expériences corporelles et les distribuait au hasard pour un bon moment de rire.

 

Derrière tout cela se cachait une fatigue profonde et persistante, ainsi qu'un vertige intense qui m’a fait dormir 12 à 14 heures d'affilée. J'ai ressenti cela comme un profond éclaircissement à tous les niveaux, un rééquilibrage qui reflétait le changement que je venais de mettre en mots dans l'article. Mais cela ne s'est pas arrêté là.

 

Après tout ce nettoyage, je commençais à me déplacer/ à évoluer vers quelque chose de plus profond, de plus vaste et même de plus raffiné.

 

J'ai fini par comprendre que l'amour de soi n'est pas la destination finale, mais plutôt un seuil essentiel vers quelque chose de bien plus profond. Je le considère comme l'une des étapes cruciales du dénouement sacré du devenir ; le dépouillement dévoué de tout ce qui n'a jamais été véritablement mien. Couche après couche, croyance après croyance, j'ai commencé à me débarrasser des illusions et des distorsions héritées, plongeant plus profondément dans l'essence même de qui je suis : la Présence Souveraine.

 

 

Qu'est-ce que c'est exactement ?

 

La souveraineté, terme si souvent utilisé par Adamus, n'est pas une forme plus ostentatoire /plus forte de confiance en soi. Ce n'est pas de la domination, ordonner aux autres de faire ce que nous voulons ; ce n'est pas non plus un « Je peux faire tout ce que je veux ! » ni une existence isolée, quelque part au sommet d'une montagne, si sacrée qu'elle en est intouchable.

 

La véritable souveraineté émerge lorsque nous cessons de nous percevoir, nous et le monde, à travers les distorsions des souffrances passées et des croyances héritées. C'est le moment où nous laissons tomber les filtres et revenons à la clarté de notre véritable essence – entière, non modifiée, non filtrée ; pure mais sage et définie par nous-mêmes.

La souveraineté s'acquiert lorsque nous comprenons que l'amour de soi est notre nouvel état naturel. Il ne s'agit pas d'un exercice ni d'une tâche à accomplir, mais du fondement nécessaire à l'émergence de quelque chose de bien plus grand.

 

Elle émerge lorsque nous cessons de lutter pour une quelconque valeur, de nous laisser emporter par les turbulences de la recherche, qu'il s'agisse d'un partenaire, de réalisations ou de perspectives spirituelles, mais que nous trouvions plutôt le calme /une immobilité dans la tempête.

 

C'est lorsque nous cessons de nous abandonner à une validation fugace/ passagère ou de remodeler notre essence en vue d’une acceptation conditionnelle, et que nous commençons à nous tenir plus profondément dans notre propre être.

 

Non pas par égocentrisme, mais parce que nous commençons à percevoir/ à sentir l'essence de qui nous sommes vraiment, le noyau immuable de notre être, la source d'où jaillissent toute vie, toute expérience et toute conscience. Nous devenons notre propre force gravitationnelle, le vaisseau qui attire à lui les expériences depuis le vaste champ de tous les potentiels, connus et inconnus, en résonance véritable avec notre être. Sans amour de soi, même le chemin vers la Réalisation devient une performance – un effort pour prouver notre valeur, réparer ce qui semble brisé ou contrôler notre vie en gérant notre énergie. Mais avec l'amour de soi, la Réalisation n'est plus un moyen d'échapper à l'expérience humaine ; elle devient un doux retour à notre état naturel.

 

De cet espace, nous commençons à comprendre que notre présence même est la force créatrice et que toutes les expériences reflètent notre résonance intérieure.

 

 

Pourquoi l’Amour de Soi est-il si important dans tout cela ?

 

Sans amour de soi, chaque déclencheur ressemble à une crise, et chaque jugement des autres devient un miroir, nous entraînant dans un cycle d’expansion et d’effondrement, encore et encore.

L'amour de Soi est l'ancre gravitationnelle de notre essence. Il ne réagit pas, ne se contracte pas ; il demeure stable dans sa propre présence, même lorsque le monde qui nous entoure s'effondre.

 

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L'amour de soi est ce passage silencieux entre visiter votre divinité comme un touriste et son incarnation véritable. Sans lui, l'inconnu nous paraît menaçant. Nous rejetons ce que nous percevons comme les parties les plus sombres de nous-mêmes, en résistant à l'inconfort et en essayant de contourner la brutalité/ la cruauté de l'être humain au lieu de l'accepter /de l’embrasser. Mais ce n'est qu'en acceptant pleinement et en permettant tout ce que nous sommes,  que la véritable convergence peut s'opérer. 

 

L'amour de soi établit un nouveau champ gravitationnel à travers lequel la création s'écoule – pure, non déformée et fidèle à son essence. Sans lui, notre énergie se fragmente, et s’engouffre dans des expériences où le conflit, la culpabilité et la honte persistent.

 

L'amour de soi est l'espace qui accueille chaque partie de vous-même pour revenir à la maison. C'est l'espace qui ne se crée plus selon les désirs et les besoins d'un être humain limité, mais plutôt en harmonie/ en alignement avec sa véritable essence. C'est l'imposture divine qui nous fait vivre des expériences dont nous ignorions l'existence. C'est là toute la magie.

 

Il ne repose pas sur des préférences humaines ; il ne vous demande pas de tout comprendre et de trouver des solutions à vos problèmes. L'amour de soi ne repose pas sur des affirmations, des mantras ou des visualisations. Il répond à votre essence, à votre état, à votre propre fréquence d'être. À votre présence rayonnante.

 

La souveraineté n'est pas performative. Elle ne repose ni sur le pouvoir, ni sur la manipulation de l'énergie pour améliorer le bien-être de l'humain. C'est l'art tranquille de résider dans sa propre présence.  De cette présence naît la vie – non par l'effort, mais par la résonance. Puisant dans le champ du potentiel divin, ce qu'elle crée est souvent si gracieux, si exquis, si parfaitement aligné, qu'il laisse l'humain à la fois rire et pleurer. Ce n'est peut-être pas ce que l'esprit/mental imaginait ou pensait vouloir, mais lorsqu'elle survient, elle apporte ce sentiment indéniable : « Ah, oui… c'est ça. »

 

L'amour de Soi est le fondement essentiel de tout cela. Sans lui, vous continuerez à vous chercher aux mauvais endroits – en poursuivant des miettes de validation, à faire des pieds et des mains pour une attention fugace. Et tandis que votre énergie reste dispersée, luttant et cherchant à travers les autres, vous restez absent de votre propre maison. Personne n'est là. Les lumières sont éteintes. Et tous ces beaux cadeaux qui vous étaient destinés ? Même s'ils arrivent, il n'y a personne pour les recevoir.

 

La souveraineté n'a jamais été une question de perfection humaine, ni de narcissisme, ni de droits. Il s'agit d'accepter chaque aspect de soi-même avec une compassion totale. Une fois pleinement accepté/ embrassé, cet état d'être transforme notre rapport à la réalité. En d’autres termes, il ne s'agit pas seulement de le dire, mais de l'incarner.

 

Et alors, vous commencez à comprendre que tout est votre énergie.

 

Tout. Chaque expérience. Chaque relation. Chaque défi. Chaque désir. Chaque synchronicité. Chaque soi-disant « autre ». Chaque perception. Chaque sens. Tout cela est votre énergie en expression, dansant avec vous…

 

 

Au-delà du miroir

 

À mesure que vous vous installez plus confortablement dans votre propre présence, la grande salle des miroirs commence à s'estomper. Vous n'avez plus besoin que les autres révèlent des aspects cachés de vous-même ou combattent vos propres réflexions. Vous pouvez encore apercevoir des bribes de votre lumière reflétée par les autres, mais vous ne la cherchez plus là-bas et ne vous y fiez plus. 

 

Les relations cessent d'être des tests/ des épreuves ou des déclencheurs de vieilles blessures. Elles deviennent des co-créations. Vous rencontrez les autres non pas à partir de la blessure du besoin, mais d'un espace joyeux de plénitude et du choix d'une présence partagée. On passe du « J'ai besoin… » au « Je choisis… », transformant une nécessité en invitation.

 

Vous cessez d'attirer ceux qui attisent votre douleur. Au lieu de cela, vous magnétisez ceux qui résonnent avec votre essence, tandis que les vieux tisonniers passent comme des nuages ​​fugaces. 

 

Vous commencez à vivre dans une agréable neutralité, avec son doux bourdonnement, brillant comme le soleil, centré, offrant de la chaleur sans rien exiger en retour. Il est, tout simplement, et fait ce qu'il fait. Il brille.

 

 

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L'Humain vivant en Présence

 

Cela ne signifie pas que la vie deviendra soudainement parfaite. Des défis surgiront /se présenteront toujours, et nos paysages émotionnels ne disparaîtront pas d'un coup. Aussi longtemps que nous marcherons sur cette terre, nous continuerons à avancer au rythme de l’être humain, avec tout le chaos et les bouleversements que cela implique. Mais nous ne sommes plus gouvernés par nos vieilles blessures ou nos perceptions limitées. Nous prenons conscience qu'à chaque instant, nous avons le pouvoir de changer, de choisir comment nous expérimentons et répondons à la vie.

 

Ainsi, nous commençons à percevoir notre expérience d'une toute nouvelle manière. Nous nous libérons des vieux récits de souffrance – les nôtres et ceux que nous avons portés/ vécus pour les autres. Nous ne cherchons plus à nous réparer nous-mêmes ou à réparer les autres, parce que nous comprenons désormais que rien n'a jamais été vraiment brisé.

 

Nous cessons de tenter de manipuler les autres ou de contrôler les conséquences dans une tentative désespérée d'apaiser notre inconfort. Au lieu de cela, nous commençons à nous observer / à nous voir avec compassion, permettant à la vie nous traverser sans résistance.

Nous choisissons avec clarté – claire, présente et non déformée – et à partir de ce lieu de présence, nous répondons,  non par peur ou par habitude, mais avec la certitude tranquille et inébranlable que nous sommes les créateurs de notre expérience.

 

 

Une EXPANSION vivante

 

Le voyage vers l'amour de soi fut la semence; la présence souveraine en est l'épanouissement / la floraison, tel un lotus qui s’ouvre dans le silence à sa propre essence. Mais cette éclosion ne marque pas la fin. Elle signale plutôt le début de quelque chose de bien plus profond : l'expansion tranquille/silencieuse d'une présence intemporelle, libérée des limites de ses propres illusions.

 

Ce qui a commencé comme une quête d'amour est devenu le seuil d'une dimension bien plus grande : une tendresse qui a dissous les vieilles batailles et défenses. Mais ce qui a émergé n'était pas de la fragilité; c'était la profonde certitude que « je suis, et j'ai toujours été, entier. » 

 

C'est un changement qui se produit quand on n'a plus besoin de permission pour valider son existence. Je ne cherche plus de réponses dans le passé ni ne ressens le besoin d'expliquer qui je suis. Je n'ai plus besoin de me définir par les blessures que j'ai portées, ni de pleurer ceux qui ne m'ont jamais pleinement perçu.

 

C'est la libération silencieuse et grandiose où la Réalisation devient incarnation et où la divinité enfile des pantoufles et se promène dans ma cuisine. 

 

Attention, ce chemin n'est pas pour les âmes sensibles. Il exige tout de vous : il détruit vos illusions, vos identités, vos croyances et vos masques soigneusement entretenus. Il exige une honnêteté brutale envers vous-même et le courage de lâcher prise sans cesse sur tout ce qui ne vous appartient pas. Mais dans cette libération, les voiles de l'illusion commencent à tomber, et ce qui reste est quelque chose de véritablement étonnant : vous.

 

Juste vous. Sans masque, sans défense et indéniablement entier. Et peut-être la vérité la plus libératrice de toutes ?

 

Il n'y a plus personne à blâmer pour mes problèmes. Bon sang.

 

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Auteur

 

 

Nina JF Gauss

 

Nina JF Gauss, une Shaumbra d'Autriche, est une artiste polyvalente, écrivaine, conseillère, internationaliste et multidimensionnelle, qui ne se lasse jamais d'explorer et d'apprendre. Ses images d'IA sont des traductions visuelles de visions, d'expériences, de concepts et d'idées. Vous pouvez les consulter sur Instagram @ninis_ai_art, où vous pouvez également la contacter par message privé pour plus d'informations.

 

 

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Interprétation de Feolla

feolla.ca@gmail.com    www.quatorzenouvelleenergie.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



12/05/2025
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