Quatorze

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CHER MAÎTRE …. COMMENT SAVOIR QUAND LACHER PRISE ? - Par Carolina Oquendo Shaumbra Magazine, Août 2025

 

 

CHER MAÎTRE ….

 

 

Comment savoir quand lâcher prise ?

 

 

 

Par Carolina Oquendo

Shaumbra Magazine, Août 2025

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Cela faisait des semaines que je réfléchissais à cette question : la question, la tension, la douleur sourde au ventre. Tout a commencé comme un murmure, un bourdonnement subtil mais persistant, comme si quelque chose en moi ne voulait plus continuer sur la même lancée. Au début, je pensais que c'était à cause de l'article : des directives à suivre ou de la structure de la chronique mensuelle. Mais plus j'y réfléchissais, plus je réalisais que ce n'était pas du tout à cause de l'article. C'était à cause de la part de moi qui l'avait créé, qui en avait besoin, et à qui on demandait maintenant de s'en détacher.

 

Cette prise de conscience ne s'est pas faite avec des feux d'artifice ni une révélation grandiose. Elle est arrivée en douceur, dans le silence de mon bureau, dans l'angoisse sourde qui me pesait, dans la clarté grandissante que la version de moi-même qui avait donné naissance à cet article n'avait plus besoin d'exister. Elle avait rempli son rôle, construit un pont que je pouvais traverser, et maintenant elle était prête à se reposer. Et moi ? J'étais prête à continuer sans elle.

 

Cette clarté ne m'est pas apparue d'un coup. Il m'a fallu des jours d'efforts acharnés pour écrire. Un jour, assise à mon bureau, les yeux rivés sur le curseur clignotant, les doigts sur le clavier, j'essayais de forcer quelque chose de cohérent. Mais les seuls mots qui sortaient étaient décousus, un déluge d'émotions mêlées, et je n'arrivais pas à les transformer en une histoire solide.

 

Je suis allée à la cuisine, j'ai préparé un café au lait, je suis revenue et j'ai tout effacé. Chaque fois que je retrouvais un fil conducteur, il se dénouait dès que j'essayais de le saisir. Frustrée, je me suis relevée, j'ai enfilé mes chaussures de marche et je suis sortie. L'air de cette fin d'après-midi était chaud et lourd, bourdonnant de cigales et du bruit discret de la circulation au loin. 

 

J'ai décidé de faire le tour du pâté de maisons pour chasser le bourdonnement de mes pensées et trouver un moyen de me reconnecter. Au détour d'un chemin, perdu dans mon propre délire intérieur, j'ai aperçu quelqu'un assis sur un banc qui n'était pas là la veille. Je me suis arrêtée, incertaine de ce que je devais faire. Il s'est tourné vers moi, a souri et a hoché la tête, se décalant légèrement vers la gauche pour que je puisse m'asseoir à côté de lui. Oui, c'était le Maître.

 

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MOI : Bonjour, cher Maître. Je suis à la croisée des chemins, et je ne sais pas s'il est temps de m'éloigner, ou si j'ai juste peur.

 

LE MAÎTRE : Ne nous précipitons pas dans les étiquettes. Parfois, ce que vous appelez peur est en fait une lumière qui s'infiltre dans des endroits longtemps cachés. Et cette lumière ? Elle ne détruit pas votre monde avec violence. Elle le fend doucement dans l'esprit/mental, dans les os, dans les croyances que vous avez protégées et sur lesquelles vous avez fondé toute votre vie.

 

Vous avez peut-être l'impression de vous briser, mais en réalité, on vous montre comment devenir entier. La lumière entre pour vous aider à vous libérer, même de vous-même.

 

MOI : Et si je m'en allais trop tôt ? Et si j'étais impulsive ?

 

LE MAÎTRE : Est-il vraiment possible d'arriver trop tôt quand on se suit soi-même ? L'esprit/le mental veut tout mesurer – le timing, le succès, la reconnaissance – mais rien de tout cela ne s'applique ici. Ce que vous ressentez n'est pas une impulsion, c'est une volonté. Et oui, la volonté peut ressembler à de la peur, surtout quand on a bâti sa vie sur la fiabilité, l'équilibre, l'utilité et la productivité.

 

Le problème, c'est que tu as dépassé le miroir qui te reflétait autrefois. Tu le regardes maintenant, espérant y voir ta vérité, mais il ne te montre plus qu'un fantôme.

 

MOI : Mais suis-je ingrate ? Écrire cet article mensuel a été précieux pour moi. Il m'a donné une voix, m'a aidée à sortir de ma cachette. N'est-ce pas mal de laisser tomber ?

 

LE MAÎTRE : Et si lâcher prise était l'acte ultime de gratitude ? Ne pas s'accrocher, ne pas le conserver dans l'ambre, mais l'honorer en faisant confiance à ce vers quoi il vous a mené. Ce n'était pas seulement un projet d'écriture ; c'était un chemin qui t’a conduit vers une nouvelle version de toi-même : celle qui est prête à écrire depuis un tout autre horizon.

 

MOI : J'entends sans cesse ces voix dans ma tête : « Que vont penser les autres ? Vont-ils moins bien me voir ? » Je sais que c'est juste de la peur, mais ça me fait douter de moi.

 

LE MAÎTRE : Le doute n'est pas votre ennemi. C'est un point de contrôle, un rappel que vous entrez en territoire inconnu. Vous ne trahissez rien ni personne, vous écoutez simplement ce qui a déjà changé en vous.

 

MOI : Il y a aussi une partie de moi qui pense que si j'arrête d'écrire cette chronique, je perdrai la seule chose qui me rendait visible.

 

LE MAÎTRE : Tu n'as jamais été visible à cause de la colonne. Tu l'étais parce que tu as osé parler de ta vérité. Et maintenant, cette vérité veut explorer une nouvelle voix, un nouveau sentiment. Il y a une nouvelle conscience – la trinité du Je Suis, du Maître et de l'humain travaillant à l'unisson. L'humain a ses expériences, désormais choisies et joyeuses. Le Maître apporte la sagesse dans l'instant, et non des années plus tard. Et le Je Suis rayonne simplement de sa présence. 

 

La visibilité ne consiste pas à être vu par les autres. Il s'agit de se voir soi-même et de laisser ce soi rayonner, même lorsque la forme ou l'expression change.

 

MOI : Alors pourquoi est-ce que j'ai toujours l'impression d'être perdue ?

 

LE MAÎTRE : Parce que c'est vrai. Et c'est sacré. Ne négligez pas le chagrin. Cette identité vous accompagnait depuis des années. Elle vous a aidé à vous ouvrir, à vous voir, à découvrir une nouvelle facette. L'abandonner ne signifie pas que cela n'avait pas d'importance. Cela signifie que vous êtes prêt à affronter votre vie sans cette béquille.

 

MOI : Mais comment puis-je faire confiance à ce nouveau chemin ? Il n'y a pas de feuille de route. Quelle est la prochaine étape ?

 

LE MAÎTRE : Tu n'as pas besoin de carte. Ce dont tu as besoin, c'est de Présence. Il n'y a pas de retour en arrière, pas vraiment, mais il n'y a pas non plus d'avancée comme tu l'imaginais. Il n'y a que le Maintenant  – cet instant, ce souffle, ce choix – et c'est là que réside ta sagesse. C'est là que l'Esprit divin commence à parler, non pas avec logique, mais avec connaissance.

 

L'ancienne identité était une question de structure, de preuve. La nouvelle ne cherche plus à prouver quoi que ce soit ; elle est une question d'être. C'est la différence entre l'intelligence et la conscience. L'esprit/le mental veut des pas, mais le Maître connaît déjà la danse.

 

MOI : Et les histoires que je veux écrire maintenant, celles qui me semblent étranges et symboliques et peut-être trop, qu'est-ce que j'en fais ?

 

LE MAÎTRE : C'est précisément par-là que votre lumière veut se diriger ensuite – vers des histoires qui plient l'esprit/le mental et ouvrent le cœur, vers le mythe et la métaphore, vers la sagesse cachée dans les symboles. Ce n'est pas une déviation ; c'est une évolution de votre voix.

 

Respirez, tout simplement. Et ressentez ce que c'est que de se rencontrer au-delà des vieux miroirs. Plus besoin d'attendre la permission. Voilà ce que l'on ressent en vivant le « Je Suis ». Plus besoin de se cacher. Plus besoin de reculer, et étrangement, plus besoin d'avancer non plus. Tout est maintenant. Ici. Ni un jour, ni demain. C'est ici. C'est maintenant. C'est le « Je Suis Ici ».

 

 

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Note de l'Auteur :


Cette histoire s'inspire d'un tournant bien réel. Après trois ans d'écriture des articles de Cher Maître, je me suis retrouvée à un nouveau seuil intérieur. La forme ne me convenait plus, et la voix, autrefois en manque de structure, a commencé à réclamer davantage.

 

C'est ainsi que je sais qu'il est temps. Non pas parce que quelque chose n'allait pas, mais parce que tout en moi sent le besoin d'entrer dans un nouvel espace. Cher Maître m'a aidée à cesser de me cacher et à retrouver une voix que j'avais depuis longtemps oubliée.

 

Merci de m'avoir accompagnée jusqu'ici. Et merci, chers  Shaumbra, d'avoir reçu ces mots. J'ignore où cette nouvelle voix me mènera, mais j'ai confiance qu'elle m'ouvrira la voie.

 

Prenez soin de vous,

 

Carolina

 

 

Les paroles du Maître dans cette histoire sont basées sur les canalisations  d'Adamus de :

 

Série Wings – Shoud 8

Série Émergence – Shoud 1

Série Illumination – Shoud 7

 

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Auteur

 

Carolina Oquendo

 

Carolina fait partie de l'équipe du Crimson Circle depuis 2021 et supervise l'expérience client et l'analyse des données depuis un an. Son parcours en tant que Shaumbra a officiellement débuté en 2011, alors qu'elle s'intéressait encore à la sauvegarde de la planète en tant qu'ingénieure environnementale. Mais ce n'est qu'en 2015, après avoir pris conscience brutalement qu'elle ne profitait pas vraiment de la vie qu'elle avait choisie, qu'elle a décidé de changer de cap et de se consacrer à se connecter à sa connaissance et à sa sagesse intérieures, et de faire de son mieux pour dépasser les limites qu'elle s'était imposées. Car, selon les sages paroles de Metallica, « Rien d'autre n'a d'importance ». Vous pouvez contacter Carolina par e-mail .

 

 

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Interprétation de Feolla

feolla.ca@gmail.com    www.quatorzenouvelleenergie.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



13/08/2025
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