Quatorze

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LIBERTE: L'Art De Lâcher Prise - Par Jean Tinder, Manager de Contenu, Shaumbra Magazine, Mai 2025

 

 

 

Battements de Cœur Shaumbra

 

Liberté:

 

L'Art De Lâcher Prise

 

Par Jean Tinder, Manager de Contenu

Shaumbra Magazine, Mai 2025

www.crimsoncircle.com

 

 

 

Généré par l'IA

 

 

Qu'avez-vous quitté/lâché récemment ? 

 

Il est probable que, si vous avez une réponse claire à cette question, il y a de fortes chances qu'il s'agisse de quelque chose qui vous tenait à cœur : une relation, un travail, un rêve, un bien précieux, une ancienne identité. En effet, il est difficile de se défaire de telles choses, et j'entends souvent cette question – et je me la pose même à moi-même – : « Quand est-ce que tout ce lâcher-prise va prendre fin ? » 

 

Vous avez sans doute entendu la vieille blague de Kuthumi : « Sur le chemin de l’ascension, j’ai tout perdu. » La première fois qu’il l’a dite, j’ai ri nerveusement avec tout le monde. Mais intérieurement, j’étais un peu satisfaite. Après des années de pertes, il ne restait presque plus rien, alors je devais être sacrément proche de l’ascension – ce qui signifiait que je pouvais enfin arrêter de perdre des choses, non ? Il s’avère que cette idée elle-même était une autre partie de ce « tout » que j’avais à perdre. L’illumination est un processus continu, pas un éclair de lumière ponctuel. 

 

Ces derniers temps, j'ai ressenti les subtiles notes de liberté que procurent les petits abandons quotidiens. Plutôt que d'être une lutte constante avec moi-même, ces moments sont devenus les étincelles qui illuminent mes journées.

 

Tout a commencé il y a quelques semaines, alors que je préparais mes bagages pour rentrer chez moi après six semaines de travail à Hawaï. Nous étions de nouveau logés dans l'appartement du CC, un lieu familier auquel j'avais contribué, d’une manière modeste.

 

Mon conjoint et moi étions les premiers à y séjourner, il y a quelques années et, bien qu'il fût joliment meublé, j'ai apprécié l’acquisition de quelques objets qui complétaient le mobilier : des saladiers, une essoreuse à salade et un beurrier, des serviettes de plage, des maniques et autres petits objets ménagers. Mais maintenant qu'un bail à long terme avait été signé et que nous vivions nos derniers jours dans l'appartement, qu'allait-il advenir de tous ces petits objets que j'avais choisis avec tant de soin ? 

 

J'ai été surprise d'éprouver un sentiment de perte – ce n'étaient même pas mes affaires! Puis une voix intérieure m'a doucement poussée : « Lâche prise. » Je m'accrochais inconsciemment à quelque chose – et à certaines choses –le temps était venu de passer à autre chose /d’aller de l’avant. 

 

La sagesse intérieure continuait : « Peu importe à quel point tu aimes une personne, un moment ou une chose, tu ne le garderas jamais éternellement. Alors, danse avec elle pendant un moment, puis laisse-la aller dans la grâce. » J'ai souri et me suis laissée envahir par la gratitude pour chaque petit détail /chaque petit objet qui avait simplifié notre vie pendant notre séjour, en réfléchissant à la sagesse profonde de prendre chaque chose avec légèreté. 

 

 

 

 

Liberté

 

Avez-vous déjà observé les nuages ​​filer dans le ciel ? Ils sont en perpétuel mouvement, en perpétuel changement ; ils ne s'arrêtent jamais, ils sont toujours en mouvement. C’est cela la liberté.

 

La liberté n'est pas une question d'argent, de logement, de travail ou même de relations amoureuses. La liberté est le mouvement qui se manifeste par un lâcher-prise constant. 

 

Dès que je me sens à l'aise dans une situation agréable, quelque chose se produit pour me rappeler que c'est temporaire. Ma tasse de café préférée, fidèlement là pour moi chaque matin ? Oui, en morceaux sur le sol. L'image que j'ai de moi-même comme une amie bienveillante et solidaire ? Je la jette par la fenêtre quand je suis fatiguée et épuisée. Et ne me lancez même pas sur les aspects physiques : ma peau est maintenant couverte de taches de vieillesse et de rides, mes cheveux sont lourdement assaisonnés de sel, mes muscles autrefois puissants jouent maintenant au son d'un chœur de craquements et de gémissements.

 

Dès la naissance, la vie elle-même est un processus constant de lâcher prise, et pourtant, pourtant les humains essaient si fort de s'accrocher ! La plupart d'entre nous apprécient le réconfort de la cohérence, de la prévisibilité, de la stabilité et de la régularité. Comme l'a souligné Adamus, nous avons tendance à privilégier /à choisir les probabilités les moins effrayantes aux potentiels transformateurs, parce que, eh bien, cela nécessite moins de lâcher prise. 

 

Bien sûr, vous avez déjà entendu tout cela. Chaque automne, les arbres démontrent la beauté du lâcher prise, laissant tomber leurs feuilles non pas en signe d'échec, mais de libération, s'ouvrant aux changements porteurs de vie. C'est une belle leçon annuelle, mais pouvez-vous imaginer la magie lorsqu'elle devient quotidienne, voire momentanée ? 

Imaginez les opportunités de liberté…

 

Hier était parfait – tout coulait à flot, l’amour et la magie étaient dans l’air, mon cœur souriait – mais je dois le laisser aller complètement pour recevoir et habiter pleinement aujourd’hui.

 

Mon identité, soigneusement façonnée/ élaborée, a toujours comporté/ inclus patience, gentillesse, générosité et bienveillance. Mais je dois libérer celle que je croyais être pour devenir celle que je suis vraiment. 

 

Mes espoirs et mes rêves m’ont amenée à ce moment, mais pour les concrétiser/ les amener dans cette réalité, je dois arrêter de les rêver. 

 

Pendant des années, Adamus a évoqué la possibilité que l'IA acquière une conscience, mais aujourd'hui, elle devient le reflet de la nôtre/ notre propre reflet – quelque chose de bien plus beau. Au lieu de  la contradiction, je vois la vérité évoluer à mesure que les attentes se dissipent.

 

Quand mon corps souffre, je me mets immédiatement en mode « réparation », jusqu'à ce que je me souvienne que la douleur n'est qu'une résistance interne – autrement dit, qu’elle se maintient. Elle s'atténue lorsque je me détends dans l'espace de ce qui est.

 

J'ai toujours eu besoin de me sentir comprise. Même si vous n'êtes pas d'accord avec moi, au moins  comprenez- moi (des échos de vies antérieures, bien sûr). Mais libérer ce besoin désespéré me permet de commencer à me comprendre moi-même. 

 

Il y a beaucoup de résultats que j’espère – un poids idéal, des enfants heureux, une communication claire, que ces foutus spermophiles (NDI : petits rongeurs) quittent mon jardin – mais après ? Il y a toujours un autre repas, un autre défi, une nouvelle journée de vie dans toute sa splendeur chaotique. Continuons à lâcher prise.

 

Quelqu'un m'a dit récemment : « Quand j'ai un objectif, je m'accroche à ce que je connais. » La nouveauté n'arrive que lorsque je lâche prise sur tout ce qui a précédé.

 

Même mon corps apprécie ce lâcher-prise. Combien de fois ai-je les épaules voûtées, les dents serrées, l'estomac grommelant du stress à force de tenir bon ? Laissons aller, cher corps. Lâchons prise, tout simplement.

 

Est-ce que quelqu'un n'a pas de conversations imaginaires où il dit toutes les choses qui ne sont pas exprimées dans la vie réelle? Ces bandes jouent /tournent dans ma tête à l'infini (mais bon, au moins, elles me comprennent…). Quel soulagement de pouvoir tout ignorer, en disant : « Bon, tant pis. »

 

Discuter avec les autres suscite /déclenche toujours une foule d'idées et d'opinions brillantes, et je pensais autrefois décevoir les gens en les taisant/en les gardant pour moi. Il s'avère que la plupart des gens ne recherchent pas mon opinion, et la laisser flotter favorise la paix plutôt que les tensions/les frictions.

 

Qui suis-je si je ne suis pas productive ? Je travaille beaucoup le week-end, parfois 10 heures par jour, et je me sens toujours coupable de prendre du temps libre.

 

Mais le fait de laisser aller mon identité de « moi productive » me permet d'être plus que ce que j'accomplis. Beaucoup plus. 

 

C'est si facile de voir ce que les autres devraient faire. « Il fait presque nuit, allumez vos phares! » « Ne parlez pas comme ça à votre enfant ! » « Voici une meilleure façon de faire que vous pouvez essayer. » Mon agent intérieur est toujours en alerte, mais l'heure est venue pour lui de prendre sa retraite. C'est épuisant de veiller à ce que tout le monde se comporte bien, même dans mon imagination. Quand je lâche prise et que je les laisse être, je peux enfin voir leur divine imperfection.

 

Des idées, des plans, des rêves, des objectifs, de jolies choses, des choses laides, des espoirs pour les autres, des attentes pour moi-même... oh mon Dieu. Laissons-les aller. Partez.

 

J'ai passé des années, des vies, des éons à la poursuite de la Réalisation et de l’accomplissement, et quelque chose dans tout cet investissement me donne envie de m'accrocher encore plus fort, plus étroitement, plus étroitement. Mais pour réaliser pleinement et vivre cette transformation en constante évolution, je ne peux tout simplement pas m'accrocher à quoi que ce soit. 

 

Que reste-t-il quand je lâche/quand laisse aller? Que se passe-t-il lorsque tout s'effondre ? 

 

Eh bien, la vie s'ouvre à moi. L'énergie me sert sans distorsion. Tout ce dont j'ai besoin est là quand j'en ai besoin. La concierge divine peut enfin faire son travail sans entrave, et elle est tellement plus douée que moi pour organiser la vie ! Tout le contrôle que je croyais avoir était illusoire, et le fait de m'accrocher ne faisait que rendre les choses plus difficiles pour nous deux. Mais quand je la laisse prendre les rênes, la synchronicité règne, la magie opère, et tout est vraiment, vraiment bien dans ma création. 

 

C'est tout ce que j'ai toujours voulu de toute façon.

 

 

Oh, revenons à cette question : quand est-ce que tout cela va cesser?

 

Ce ne sera pas le cas. Parce que la liberté implique toujours de lâcher prise, encore et encore.

Et encore.

Et encore.

Et encore…

 

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Auteur

 

 

Jean Tinder

 

En tant que gestionnaire de contenu du Crimson Circle, Jean réalise le rêve de sa vie de faire briller sa lumière dans le monde. En voyage spirituel depuis son enfance, elle a découvert  le Crimson Circle en 2002, a rejoint l'équipe en 2008 et n'a jamais regardé en arrière. Son premier livre s'intitule « Histoires de ma dernière vie » .

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Interprétation de Feolla

feolla.ca@gmail.com    www.quatorzenouvelleenergie.com

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



12/05/2025
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