TUER LE DRAGON, EMBRASSER MON DRAGON - Par Špela Tajni? (alias Shaianna Dot) -Shaumbra Magazine, Décembre2024
TUER LE DRAGON, EMBRASSER MON DRAGON
Par Špela Tajnić (alias Shaianna Dot)
Shaumbra Magazine, Décembre2024
En 2013, j’ai soudainement commencé à avoir de violentes crises de panique.
La première est survenue pendant nos vacances en famille, accompagnée de nausées, de vertiges et de cette horrible sensation d'être sur le point de perdre connaissance. J'ai lutté, j'ai essayé de faire passer cette sensation, et finalement, elle est passée, une heure ou deux plus tard. Cela aurait pu être plus long, cela aurait pu être moins. Je n'ai pas vraiment gardé la notion du temps.
Après cela, je n’ai plus trop pensé à cet épisode et la vie a continué.
Quelques semaines plus tard, un autre épisode s'est produit alors que j'étais au travail. J’ai d’abord ressenti une forte poussée d’énergie, puis des nausées, puis à nouveau des vertiges – et bien sûr, une grande peur et une panique, ainsi que tout ce qu'il y a entre les deux. Cette fois, je me suis simplement allongée sur le sol, effrayée et désorientée, et mes collègues ont appelé une ambulance. J’ai été emmenée d’urgence à l’hôpital, et après une avalanche d’examens et de tests, un médecin est venu me dire qu'il n'y avait absolument rien d'anormal sur le plan physique. « C’est juste une crise de panique », m’a-t-elle dit, « mais peut-être devriez-vous demander de l'aide à un professionnel, car c’est vous qui vous infligez cela. »
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J'étais bouleversée, terrifiée et effrayée. Je n'arrivais pas à croire que cela m'arrivait. J'avais deux jeunes enfants et j'étais censée être leur roc, pas une mère fragile et paniquée sur laquelle ils ne pouvaient pas compter. Rien ne devait m'abattre et me réduire à des crises de panique. Je ne pouvais tout simplement pas me le permettre. Mais...
Quelques jours plus tard, une autre crise est survenue, puis une autre, puis une autre encore. Pour couronner le tout, j’ai attrapé une méchante grippe intestinale qui a duré environ une semaine, accompagnée de crampes d’estomac incessantes. Les nausées et les crampes étaient constantes, 24 heures sur 24. J'avais l'impression que c'était sans fin, ce qui ne faisait qu'ajouter à ma peur dévorante.
À ce moment-là, avec tout ce qui se passait, j’ai commencé à sombrer dans un abîme de désespoir et de peur constante du prochain épisode ou de la prochaine grippe intestinale – ou, pire, de quelque chose de mortel. Et chaque fois que ces épisodes de panique survenaient, j’avais l’impression d’être au bord de la mort. Jour après jour, j’étais complètement consumée/rongée par la peur de tout et par une angoisse terrible et permanente, terrifiée au plus profond de moi-même. Mais j’ai continué à me battre.
Je ne savais pas quoi faire ni comment m’aider. Après plusieurs épisodes, j’ai réalisé que le fait de bouger, de marcher, de boire de l’eau, de m’asperger le visage d’eau ou de manger un morceau m’aidait à surmonter les crises. Bien plus tard, j'ai réalisé que ces actions m'aidaient en fait à me recentrer et à m'ancrer dans la réalité.
J'ai réussi à gérer la situation, mais je savais que ce n'était pas une façon de vivre. J'ai donc commencé à consulter un psychologue, même si je ne trouvais pas que cela m'aidait beaucoup. Parler de ma relation compliquée avec ma mère et d'autres problèmes familiaux ne m'a apporté aucune libération ni aucun soulagement. Au contraire, je me sentais encore plus submergée par mes sentiments de victime, et les épisodes se succédaient sans cesse. Et je continuais à leur résister.
On m'a proposé des médicaments, mais je ne voulais pas commencer à en prendre, car je savais que ce n'était pas la solution. À plusieurs reprises, j'ai essayé le thé à la racine de valériane, mais cela n'a pas aidé non plus, alors j'ai continué à lutter, un jour après l'autre, un combat après l'autre.
Après quelques mois de psychothérapie, j’ai tourné la page/ je suis passée à autre chose. En continuant à chercher de l'aide, j'ai commencé à consulter des guérisseurs spirituels, à méditer, à pratiquer le Reiki, à travailler avec des cristaux et à assister à divers cours de spiritualité – le tout dans son ensemble.
Dans l'espoir que les méthodes spirituelles m'apporteraient un peu de paix, je méditais tous les jours. Mais au fil du temps, j'en suis arrivée au point où j'ai commencé à compter les « jours sans crise de panique ». J'étais épuisée par la peur constante, la lutte, l'attente et le comptage, désespérée de reprendre un peu de contrôle sur ma vie, mais je continuais à le perdre.
Finalement, un soir, alors que je méditais dans mon lit, un nouvel épisode s'est produit. Mais cette fois, je n'ai pas lutté. Je ne me suis pas levée, je n'ai pas marché, je n'ai pas bu d'eau et je n'ai rien fait d'autre pour résister à ce qui se passait. Au lieu de cela, j'ai capitulé/ je me suis rendue, prête à perdre connaissance, à mourir ou à faire face à ce qui allait se passer. J'en avais assez. Je n'en pouvais plus. À ce moment-là, je ne me suis même pas souciée de la façon dont mes enfants et mon mari allaient continuer à vivre sans moi ; j'en avais fini. Il ne me restait plus qu'à capituler/ qu'à me rendre. C'est ce que j'ai fait.
Et, bien sûr, il ne s'est rien passé. Cela s'est passé très vite. Pour la première fois depuis des mois, j'avais l'impression d'avoir un peu le contrôle, comme si ces épisodes n'avaient plus de pouvoir sur moi.
Sur le moment, je n'ai pas réalisé que je permettais enfin ce qui se passait en moi; j'ai juste senti que je commençais à prendre les choses en main.
Après cette nuit-là, les crises n'ont plus été aussi intenses. Elles devinrent moins fréquentes, bien qu’elles se soient encore produites, et j'ai poursuivi mon voyage spirituel en lisant des livres, en suivant des cours et en pratiquant la méditation. Pendant un certain temps, j'ai pensé que ces pratiques spirituelles étaient la réponse à mes problèmes, mais une petite voix intérieure ne cessait de me dire : « Ce n’est pas ça. Chaque école que tu fréquentes enseigne qu’il existe une puissance supérieure dans l’univers. En quoi cela diffère-t-il du concept de Dieu prôné par les églises ? » Je fis semblant de ne pas l’entendre, car pour moi, la méditation, les cristaux et tout ce qui était spirituel étaient mes grâces salvatrices.
Après quelques années de cheminement spirituel, j'ai eu l'impression que ma vie était enfin sur la bonne voie. J'étais désormais très spirituelle et j'avais quelques diplômes en poche. Fatiguée de mon travail ennuyeux et abrutissant, j'ai démissionné et j'ai prévu de commencer à pratiquer le Reiki et les autres compétences que j'avais acquises. J'étais pleine de conneries spirituelles (pardonnez-moi), de connaissances et pleine de passion.
J'ai loué un petit local, mais en l'espace de deux mois, toute ma passion pour le Reiki, les cristaux et le reste s'est envolée. Je me suis sentie complètement vide, sans passion et mon identité new age s'effondrait.
J'ai réalisé que je ne croyais pas à tous ces « trucs ». Rien de tout cela ne m’apportait la souveraineté, la liberté ou la joie que je recherchais. Peu importait ce que j’apprenais, il y avait toujours une force « supérieure » quelque part, un gourou, quelqu’un au-dessus de moi qui avait toutes les réponses. Et ces réponses m’échappaient constamment – je n’arrivais tout simplement pas à les saisir, à les assimiler ou à les faire miennes. Elles ne me correspondaient tout simplement pas. Arrgh, quelle frustration ! Je savais qu’il y avait plus, mais quoi ? Où pourrais-je le trouver ? Je n’avais aucune idée de ce que je devais faire ensuite.
Alors, je n'ai absolument rien fait. J'en avais assez – plus de livres, plus de cours, plus de cristaux.
Mes amis continuaient à m'apporter de nouveaux livres ou à me parler de nouvelles méthodes, mais je m'en moquais. Je ne voulais ni lire ni écouter quoi que ce soit. Tout me semblait identique.
Puis, début 2017, une amie m’a parlé d’un livre qu’elle était en train de lire. Je me suis dit : « Super, encore un livre qui ne m’intéresse pas. Peu importe. » Elle a continué : « Bla, bla, bla… Act of Consciousness (Acte de conscience) … bla, bla, bla… St. Germain… bla, bla, bla… Je Suis ce que Je Suis… » Quelque part entre mon ennui et le « bla, bla, bla », j’ai capté ces quelques mots. Quelque chose en moi s'est mis en marche. Le jour même, j’ai commandé Act of Consciousness, je l’ai reçu quelques jours plus tard et j’ai commencé à lire.
Aujourd'hui encore, ce fut l'un des moments les plus profonds de ma vie. J'étais en résonance avec tout ce qui se trouvait dans ce livre. C’était surréaliste à quel point il me semblait familier, à quel point une connaissance intérieure commençait à éclater/ à jaillir en moi. J’ai commandé d’autres livres et je les ai dévorés.
J’en voulais plus, mais j’étais sceptique et réticente à l’idée de m’aventurer dans un autre terrier du lapin. J’ai donc consulté superficiellement le site web du Crimson Circle mentionné dans les livres – juste un rapide coup d’œil et je l’ai rapidement refermé. J’ai adoré les livres, mais c’était tout. J’en avais fini. Et d’une certaine manière, bizarrement, cela me convenait en fait de me sentir perdue, sans identité, sans projet d’avenir ou sans passion, car cela me procurait un sentiment de liberté. J’étais donc déterminée à ne pas céder. Eh bien, cette détermination n'a duré qu'une journée. Cette petite voix persistante à l'intérieur de moi n'arrêtait pas de me dire : « Visite la page du Crimson Circle, va voir de quoi il s'agit. C'est tout. »
Moi : « Non. Tout a toujours été “ça” jusqu'à ce que ça ne le soit plus. Laisse-moi tranquille. Ils sont tous pareils. Je ne le ferai pas. Va-t'en et reste loin. »
La voix : « Je ne peux pas partir, car je suis toi. »
Moi : « Oh, très bien. Je vais vérifier, me prouver que j'ai raison, puis retourner à mon oisiveté béate. »
C'est ce que j'ai fait. Timidement, j'ai commencé à parcourir le site. D'une manière ou d'une autre, j'ai cliqué sur la page des Shoud récents, sans trop savoir comment la retrouver par la suite. J'ai écouté et je suis restée sans voix. Comme avec les livres, j'avais l'impression que le message venait de moi, mais qu'il était prononcé par quelqu'un d'autre. J'ai eu l'impression de rentrer chez moi. Et aussi, c'était profondément personnel, comme rien d'autre ne l'avait jamais été. Je ne pouvais tout simplement pas en parler aux gens, et je ne le fais toujours pas.
Aujourd'hui, des années, des Shouds et des cours plus tard, je comprends que ces épisodes de panique m'ont aidé à comprendre ce que signifiait permettre. Mais je n'avais toujours pas pleinement compris pourquoi ils avaient commencé en premier lieu – jusqu'à ce que je prenne le cours Threshold. (Seuil.)
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Dans ce cours, j’ai réalisé que le dragon m’avait botté les fesses. De façon spectaculaire. Au début, je l'ai combattu sans relâche, mais en vain. Il a gagné. Il m’a mise à genoux, mais j’ai quand même essayé de me relever. Il a posé ses grosses pattes sur moi, mais j’ai continué à donner des coups de pied et à crier – jusqu’à ce que je sois complètement épuisée, prête à mourir.
Aujourd'hui, il se manifeste encore, bien sûr, sous différentes formes et tailles. De temps en temps, il lui arrive encore de me donner des coups de pied, mais pas aussi souvent et pas aussi sauvagement. Tout dépend de la rapidité avec laquelle je lâche prise.
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Est-ce que je regrette de ne pas avoir su tout cela il y a des années ? Oui et non. Cela m’aurait peut-être épargné beaucoup de chagrin, de peur et de misère, mais peut-être pas. Je ne pense pas que j’aurais compris cela à l’époque, et je n’aurais certainement pas lâché prise tout de suite. J’étais bien trop têtue, tenace et… immature.
Aujourd'hui, mon histoire a changé et je chéris désormais ces jours passés avec une nouvelle appréciation /reconnaissance. Ce qui m’a semblé être une période de perplexité/ d'égarement et de désespoir, je le vois maintenant comme une période où j'ai naïvement affronté un dragon et où j'ai mené par ignorance une bataille perdue d'avance.
Si j’ai appris à mes dépens que le dragon ne peut être vaincu, j’ai aussi appris que le dragon peut être terrassé en un clin d’œil, comme par magie, simplement en le permettant.
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Auteur
Špela Tajnić (alias Shaianna Dot)
Špela vit en Slovénie avec son mari, ses deux enfants et ses deux chiens. Fin 2016, elle a finalement trouvé le courage de quitter son emploi sans avenir et s'est lancée dans une quête de liberté intérieure et de certaines réponses attendues depuis longtemps à ses nombreuses questions. Peu de temps après, en janvier 2017, le livre d'Adamus, Act of Consciousness (Acte de Conscience), l'a conduite au Crimson Circle et à un énorme soupir de soulagement. Špela déclare : « J’aime explorer et m’exprimer de toutes les manières possibles, mais j’aime par-dessus tout traduire les documents du Crimson Circle.
Aujourd’hui, je me considère comme une freelance/ une indépendante métaphysique, au service de tous, sans être redevable à personne ». Elle vit à Ljubljana, en Slovénie et peut être contactée par e-mail .
Interprétation de Feolla
feolla.ca@gmail.com www.quatorzenouvelleenergie.com
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